Tout a commencé par une prise de recul forcée, une prise de conscience salutaire et une phrase entendue dans une conférence TED X :
« Si je n’avais pas peur qu’est-ce que je ferai ? »
LA FIN D’UNE ETAPE
Après 18 ans dans les RH, il était temps de tourner une page et de me servir de mes expériences pour les mettre au profit d’un goût prononcé pour le domaine informatique et les outils digitaux.
Au cours de ces 18 années, j’ai acquis :
- Une connaissance des rouages de l’entreprise dans divers secteurs : industrie, santé, bâtiment, télécoms…
- Une connaissance des implications interservices : commerce, finance, RH, production, marketing, communication.
- Une connaissance des différents métiers de l’entreprise : à chaque nouvelle expérience, dans chaque nouveau secteur, pour tout nouveau projet de recrutement, il a fallu se remettre en question et découvrir les fonctions, leurs environnements, leurs connexions, parler aux individus de terrain pour mieux appréhender leur quotidien.
- Une connaissance des hommes qui font ces entreprises tant sur les aspects psychologiques que fonctionnels.
Toutes ces rencontres, chacun des dossiers traités, chacun des projets menés ont contribué à forger mon background entrepreneurial, me faire évoluer au sein des organisations et me faire rencontrer des hommes et des femmes qui m’ont fait grandir en tant que professionnel et en tant qu’homme.
J’ai eu la chance également de pouvoir participer ou mener des projets liés à la digitalisation de manière :
- Formelle (mise en place du dossier du patient, changement de logiciel de paye ou implantation d’un SIRH, création de site internet d’un centre de formation interne)
- Ou informelle (intervention sur des serveurs ou des postes informatiques dans des hôpitaux locaux).
Il fallait trouver des solutions à des problématiques données.
Et à chaque fois, par l’échange, la réflexion et le travail en équipe, une solution a été mise en œuvre.
C’est dans ces moments que j’ai pris le plus de plaisir au travail.
Je pouvais allier mon goût pour la bidouille et mes connaissances d’autodidacte en informatique à mes compétences de RH pour trouver des solutions concrètes et apporter de la valeur à l’entreprise.
C’est en prenant conscience que ces moments étaient trop rares que j’ai décidé qu’il était temps de faire autre chose.
BOUM !!! Fin d’une étape !
UNE TRANSITION PAS SI SIMPLE A GERER
Le constat étant fait et ma décision étant prise… Il fallait trouver la bonne formule pour avancer.
Mon socle de connaissances en informatique et développement ne reposant que sur des compétences acquises en autodidacte, il fallait les muscler par une formation professionnalisante et certifiante.
C’est mon passage par le bootcamp du « WAGON » pour devenir Web Développeur qui a été le déclencheur de « ma vie d’après » et de la création de mon activité.
À ce titre, je ne remercierai jamais assez Pierre FACQ, Nicolas FILZI et Cécile VENEZIANI, les Co-drivers du WAGON Nantes-Rennes et toute l’équipe de profs (Pierre GABRIEL, Guillaume CABANEL, Timothée GARCIA, Hugo DANIEL).
J’y ai compris ce qu’était réellement le développement web.
J’y ai appris plusieurs langages : Ruby (et son framework Ruby on Rails), JavaScript, HTML et le CSS.
J’y ai découvert les API (Application Programming Interface) et leur richesse et comment on structure une base de données.
Mais l’acquis fondamental de ces 9 semaines, a été la méthodologie de création et développement un produit web : de l’idée initiale à la mise en ligne de sa première version (le MVP -> « Minimum Viable product » ou, en français dans le texte, le produit minimum viable), laquelle doit permettre d’obtenir un maximum de retours clients avec un minimum de fonctionnalités.
Au travers de cette méthodologie, j’ai pu appréhender plusieurs concepts importants tels que les « Personas », le « Lean Startup » et ses phases d’itération et mettre en pratique les méthodes Agiles, tous ces éléments chers au monde des Startups.
C’est un nouveau monde qui s’est ouvert à moi et qui aurait pu m’aider dans mes expériences RH.
En sortant du WAGON, je ne me suis jamais senti « être un développeur ». J’ai souffert du syndrome de l’imposteur.
Je nourrissais même une frustration : pour devenir un vrai développeur, je devrais fournir encore énormément d’efforts et peut-être même repasser par une formation.
Moi, je voulais rentrer tout de suite dans la pratique.
J’étais un peu perdu. 😱
Mais grâce à ce Bootcamp, quelque chose de nouveau s’est allumé en moi. La volonté de créer mon activité et de devenir indépendant. 🚀
Alors j’ai foncé, malgré…
- Aucun client au démarrage
- Aucune connaissance pratique en matière de prospection
- Aucune expérience en développement… « c’est quoi ce RH qui veut devenir « Développeur Web » ? » 🤣
Mais j’ai vite compris une chose. Dans le monde du web, tu peux te tromper. Et plus vite tu le fais, mieux c’est.
Ce qu’il faut c’est avancer, te servir des retours clients pour itérer et faire évoluer le produit ou les services que tu commercialises.
Tu répondras ainsi aux besoins de tes clients potentiels.
Finalement, je n’étais pas aussi éloigné du monde que je connaissais : « écouter, reformuler et répondre aux besoins des clients internes ».
Il m’a fallu du temps et plusieurs missions pour que je trouve le positionnement vers lequel je voulais aller.
Il y a eu des moments de pure euphorie, beaucoup de doutes et de remises en question. Mais je n’ai jamais baissé pas les bras.
Et arrive le 1er confinement…
C’est LE moment où j’ai découvert les outils No Code, sa communauté (fédérée, en France, par « Contournement » au départ et devenue « No Code France ») et toutes les possibilités qu’ils offraient.
Je ne rentrerai pas ici dans une définition de ce qu’est le « No Code ». Ça fera peut-être l’objet d’un article de blog ou d’un “post” futur.
Les outils que j’ai découverts (Airtable, Typeform, Glide, Webflow, Dorik, Integromat…) et que j’avais commencé à utiliser au WAGON (Notion et Zapier) faisaient parfaitement la synthèse entre mes compétences et ma volonté d’apporter des solutions à des problématiques d’entreprise sans avoir à coder les solutions de 0.
Je pouvais mettre à profit mes connaissances de l’entreprise, de ses métiers, de ses process et les associer aux compétences de développeur acquises au WAGON pour construire des solutions, sur mesure, aux problématiques de TPE/PME.
J’ai vite compris comment les utiliser et comment ils pouvaient apporter de la valeur aux entreprises.
J’ai donc commencé à créer et délivrer sur des missions rémunérées, sur des projets associatifs ou perso.
Cela m’a permis de définir mon positionnement et de bâtir une offre à l’attention des TPE/PME.
UNE VOLONTE D’ACCOMPAGNER LES TPE/PME DANS LA TRANSFORMATION DIGITALE
Lorsque l’on étudie le marché du digital, aucun doute : les besoins ne vont cesser de croître.
Nos TPE/PME sont en retard dans leur transformation digitale.
Par méconnaissance, par peur mais surtout par manque de temps.
En effet, bien souvent les dirigeants de ces organisations veulent utiliser le numérique mais ne savent pas comment s’y prendre ni par où commencer.
Leur activité est souvent en progression mais ils s’usent sur des tâches répétitives sans valeur ajoutée.
Ils se disent alors qu’ils devraient digitaliser leur fonctionnement. Ils cherchent un outil et là, c’est le chaos ! 😱
Il en existe des centaines et ils ne savent pas lequel choisir.
La question qui revient souvent est : « Quel est l’outil performant que je dois choisir ? »
Perdus dans cette problématique de choix, ils abandonnent et continue à fonctionner comme avant. Après tout, ça n’est pas optimal, mais ça fait le job. 🤷🏻♂️
D’autre fois, ils sont intéressés par un outil qui répond à leurs attentes, mais sont freinés par le coût.
Enfin, certains projets meurent même avant d’avoir commencé car ces dirigeants, assommés par les tâches de leur quotidien, ne voient pas où ils trouveront le temps de mettre en place un nouvel outil et de le prendre en main.
C’est autour de cette problématique de « TEMPS » qu’il y a des solutions à apporter.
La ou les questions à se poser sont :
- Qu’est-ce qui me fait perdre le plus de temps ?
- Quelle tâche me crée le plus de frustration ? (Si je n’avais pas à la répéter, sans cesse, je gagnerai un maximum de temps)
- Quelles sont les tâches à faible valeur ajoutée que je fais le plus souvent ?
- Si je n’avais pas telle ou telle tâche à faire, je pourrais me dédier plus à mon cœur de métier et générer plus de chiffre d’affaires ? Quelles sont les solutions pour ne plus avoir à le faire ?
Cela peut être également :
- Comment puis-je faire pour être plus visible sur internet ?
- Dois-je créer un site internet ou simplement être présent sur les réseaux sociaux ?
Les réponses à ces questions vont définir la ou les problématiques à traiter, les circonscrire à un périmètre spécifique et permettre d’élaguer le choix des outils.
C’est sur cette expertise que je veux apporter de la valeur aux entreprises :
- Je peux les conseiller.
- Je peux créer et mettre en œuvre les solutions adaptées à leur besoin et leur budget.
- Je peux les accompagner dans ce changement. Les solutions sont co-construites pour une prise en main plus rapide et une autonomisation.
Car je connais leurs frustrations et leurs fonctionnements.
La digitalisation des TPE/PME est un sujet d’évangélisation pour lequel il faut prendre le temps de faire de la pédagogie pour lever les craintes et expliquer les avantages.
Alors discutons-en !